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Travail: des boomers fidèles, des « X » insatisfaits et des millénariaux exigeants…

Travail: des boomers fidèles, des « X » insatisfaits et des millénariaux exigeants…

Des baby-boomers heureux au travail, des «X» insatisfaits et des millénariaux exigeants… Les résultats d’une étude réalisée par la firme Léger pour le compte de la bannière de fournitures de bureau, produits technologiques et mobiliers Hamster, tend à confirmer certaines perceptions au sujet des différentes générations de travailleurs.

 

 

Selon ce sondage Web réalisé du 24 au 30 octobre 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1001 Canadiens de 18 ans et plus faisant partie de la population active et s’exprimant en français ou en anglais, les baby-boomers, c’est-à-dire les travailleurs âgés de plus de 55 ans, seraient les plus satisfaits de leur travail (89 %), mais aussi les plus engagés envers leur emploi (95 %) et les plus motivés (89 %).

 

La génération X, dont les membres ont entre 35 et 54 ans, est pour sa part surreprésentée chez les gens insatisfaits de leur travail (19 %) et est aussi la génération la moins motivée, une différence qui pourrait cependant s’expliquer par le fait que ces personnes sont dans une période de leur vie particulièrement chargée, entre des responsabilités personnelles et professionnelles accrues.

 

Quant aux millénariaux (âgés de moins de 35 ans), même s’ils sont satisfaits de leur travail, 58 % disent vouloir changer d’emploi au cours des deux prochaines années. Ils sont aussi ceux qui envisagent dans la plus grande proportion que tout autre groupe d’âge de devenir travailleurs autonomes (63 %).

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Paru sur lesoleil.com (Le 20 mai 2019)

Par Ian Bussières

La difficile rétention du travailleur expérimenté

La difficile rétention du travailleur expérimenté

Retenir le travailleur expérimenté n’est pas chose facile. Les entreprises éprouvent encore de la difficulté à prendre leur responsabilité face à une réalité démographique exacerbant une problématique de pénurie de main-d’œuvre. Même Québec, en tant qu’employeur, emprunte au double discours.

Les dernières données demeurent éloquentes. Statistique Canada indiquait vendredi que le taux de chômage est tombé sous les 5 % à 4,9 % en avril au Québec — contre 6 % en Ontario, soit le taux le plus faible depuis que l’agence fédérale collige l’information, en 1976. Il est descendu à 5,1 % à Montréal, à 3,3 % à Québec, confirmant une fois de plus que « le bassin de travailleurs ne cesse de rétrécir », a commenté Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins. « Au Québec, la population des 15-64 ans n’augmente presque plus, alors que l’Ontario continue à avoir une bonne croissance, avec une structure d’âge différente et une immigration beaucoup plus importante. »

La part des personnes de moins de 60 ans qui ont quitté le marché du travail est passée à 27% en 2018, comparativement à 43% en 2009.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, disait donc partir en campagne cette semaine auprès des retraités et des travailleurs dits expérimentés pour les inviter à revenir sur le marché du travail ou à y rester plus longtemps. Avec sa Grande corvée 2.0, il pointait en direction des employeurs, les invitant à améliorer les emplois et les diverses conditions offertes, incluant les salaires et autres avantages sociaux. Une réponse est venue le lendemain de la Fédération des chambres de commerce du Québec qui, étude en main publiée en novembre, faisait l’apologie des subventions et d’un report de l’âge de la retraite. Reprenant l’une des conclusions du rapport d’une soixantaine de pages daté du 21 novembre dernier, on est revenu sur un élément de la solution consistant à « envisager de repousser l’âge de la retraite afin que le Québec s’arrime aux autres pays membres de l’OCDE. La majorité des pays préconise 67 ans. Ainsi, il faudrait repousser l’âge d’admissibilité à la rente anticipée du RRQ en conséquence ».

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Paru sur ledevoir.com (Le 16 mai 2019)

Par Gérard Bérubé

Vers une certification « famille-travail »

Vers une certification « famille-travail »

Un travailleur sur deux (55 %) changerait d’emploi si on lui promettait des conditions visant un meilleur équilibre entre le travail et famille. Devant ce fait, les entreprises qui tentent d’attirer des candidats pourront désormais brandir une nouvelle arme de séduction : un sceau certifiant qu’elles reconnaissent l’importance de la conciliation entre le boulot et la maison.

C’est du moins le pari que fait le Réseau pour un Québec Famille (RPQF), qui a lancé hier son programme de reconnaissance de la conciliation famille-travail. Concrètement, les entreprises qui voudront recevoir cette certification devront prouver qu’elles ont mis en place, après consultation des employés, des mesures pour faciliter la vie de leur personnel. Télétravail, remboursement des frais de garde pour les heures supplémentaires ou flexibilité dans le choix des vacances ne sont que quelques exemples d’initiatives qui permettent de se voir attribuer un sceau, qui sera décerné par le RPQF pour une période d’un an. Le programme entrera en vigueur en septembre.

« On a décidé de transformer la crise de la main-d’oeuvre en opportunité », a expliqué en entrevue Marie Rhéaume, directrice générale du RPQF. Elle estime que cette certification pourrait permettre aux entreprises qui font face à une pénurie de travailleurs de se distinguer par rapport aux autres.

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Paru sur Lapresse.ca (Le 14 mai 2019)

Par Nathaëlle Morissette

Les oubliés du plein-emploi

Les oubliés du plein-emploi

Avec un taux de chômage historiquement bas, les sans-emploi n’ont jamais été aussi convoités au Québec. Pourtant, des dizaines de milliers de prestataires de l’aide sociale et de petits salariés peinent encore à joindre les deux bouts. Portrait des oubliés du plein-emploi.

Jeudi matin, des centaines de personnes faisaient la file devant la banque alimentaire La Bouchée généreuse, à Québec, pour recevoir des produits de subsistance. Quand on demande au directeur, Pierre Gravel, s’il perçoit des impacts positifs de la vitalité économique, il se crispe. « Nous autres, ça augmente tout le temps ! C’est beau de dire que le chômage baisse, mais les gens n’arrivent pas ! On a 500, 550 familles toutes les semaines. »

À la Maison Lauberivière non plus, un refuge de la Vieille Capitale, on ne sent pas trop les effets « positifs » de la rareté de la main-doeuvre. « Je n’ai jamais refusé autant de gens en hébergement, explique le directeur, Éric Boulay. Encore hier, quatre hommes [se sont présentés]. Depuis deux, trois ans, l’itinérance a explosé. »

Les données sur l’emploi sont pourtant plus que positives. En 10 ans, le taux de chômage a dégringolé de 3,9 points de pourcentage, passant de 8,8 % (mars 2009) à 4,9 % (avril 2019). La pauvreté, elle, a reculé moins vite. À peu près à la même période, le taux d’assistance sociale a fléchi seulement de 1,8 point de pourcentage (de 7,4 % à 5,6 % entre février 2009 et février 2019).
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Paru sur Ledevoir.com (Le 11 mai 2019)
Par Isabelle Porter et Marco Bélair-Cirino
Le billet du médecin de plus en plus réclamé par les employeurs

Le billet du médecin de plus en plus réclamé par les employeurs

Les employeurs exigent de plus en plus fréquemment des certificats médicaux lorsque des employés s’absentent quelques jours parce qu’ils sont malades. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) pense qu’il faut freiner cette épidémie, qui engorge inutilement le réseau de la santé.

Élise Sasseville est médecin de famille depuis 20 ans. Elle a constaté qu’un nombre croissant de patients venaient la consulter pour obtenir un certificat médical réclamé par leur employeur après quelques jours d’absence au travail pour cause de maladie.

Un patient qui a un rhume depuis 24 heures n’a probablement pas besoin de voir un médecin, quant à moi. On sait tous qu’on doit prendre du repos, bien s’hydrater, puis attendre que ça passe.

La Dre Élise Sasseville

« Un patient qui est obligé de consulter parce que son employeur va exiger un certificat médical va prendre la place d’un patient qui a peut-être un problème un peu plus grave », ajoute-t-elle.

Des patients se retrouvent donc dans la salle d’attente de sa clinique sans raison valable. « Ils disséminent leurs petits virus dans notre salle d’attente. On a des enfants, on a des personnes âgées, on a des personnes vulnérables qui sont sensibles à tout ça. Ce n’est pas idéal », estime la Dre Sasseville.

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Paru sur Ici.radio-canada.ca (Le 11 mai 2019)

Par Olivier Bachand

Le salarié peut-il vraiment choisir ses dates de vacances?

Le salarié peut-il vraiment choisir ses dates de vacances?

En attendant impatiemment le retour de l’été, vous songez déjà à votre prochaine destination voyage ou à la planification de vos vacances en famille ? Attention, l’employeur pourrait sélectionner les dates à votre place, ce qui risque de faire tomber vos rêves à l’eau.

En effet, réussir à coordonner ses dates de vacances avec celles de son partenaire de vie ou encore obtenir les mêmes journées qu’une aubaine sans pareille sur les billets d’avion peut parfois s’avérer une mission impossible, voire une source d’angoisse.

Quelles sont alors les règles encadrant l’approbation des semaines de vacances ?

L’ancienneté

Si le salarié est syndiqué, la solution est relativement simple. La très grande majorité des conventions collectives stipulent que l’attribution des vacances s’effectue selon la règle de l’ancienneté.

C’est donc dire que le salarié le plus ancien a la priorité pour choisir ses dates de vacances, et ainsi de suite jusqu’au salarié le moins ancien. Cette règle s’appliquera habituellement par département, mais cela n’est pas toujours le cas.

En milieu non syndiqué, aucune règle particulière n’encadre l’ordre dans lequel les employés fixeront leurs dates de vacances. Pour des bonnes pratiques en gestion des ressources humaines, les employeurs permettront normalement aux employés comptant le plus d’années de service de choisir leurs vacances en premier, bien qu’ils ne soient pas obligés de suivre cette règle.

Au choix de l’employeur

Pire encore, dans ce dernier scénario, l’employeur pourrait légalement imposer des dates au salarié et ainsi choisir le moment où il prendra ses vacances ! Contrairement à ce que plusieurs pensent, le choix des dates de vacances n’appartient donc pas nécessairement au salarié.

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Paru au Journal de Montréal (Le 8 mai 2019)

Par Sébastien Parent

Les avantages souhaités par les employés pendant la belle saison

Les avantages souhaités par les employés pendant la belle saison

Que veulent les travailleurs de leurs employeurs cet été? Selon un sondage récent effectué par la firme de recrutement Accountemps, les employés canadiens ont affirmé que les meilleurs avantages estivaux que leurs entreprises pouvaient leur offrir étaient des horaires flexibles (49%), comme des possibilités de travail à domicile et des jours condensés, et un départ hâtif les vendredis (38%).
Mais quels avantages les employeurs offrent-ils réellement? Cinquante-cinq pour cent des cadres supérieurs au Canada ont répondu qu’ils proposaient des horaires flexibles et des codes vestimentaires décontractés et environ un cadre supérieur sur trois (36%) a dit qu’il permettait aux employés de partir tôt les vendredis. Les cadres ont aussi mentionné les pique-niques ou repas-partage d’entreprise comme étant un autre avantage courant offert pendant la belle saison (47%). Malheureusement, ces avantages avaient peu de chances de séduire les employés, selon le sondage.

On a demandé aux travailleurs : «Quel est le meilleur avantage estival qu’une entreprise pourrait offrir?» Voici leurs réponses :
Horaires souples
49%
Départ tôt les vendredis
38%
Activités comme un pique-nique ou un repas-partage
d’entreprise
7%
Code vestimentaire plus décontracté
6%

On a demandé aux cadres supérieurs : «Parmi les avantages estivaux suivants, lesquels votre entreprise offre-t-elle?» Voici leurs réponses* :
Horaires souples
55%
Code vestimentaire plus décontracté
55%
Activités comme un pique-nique ou un repas-partage
d’entreprise
47%
Départ tôt les vendredis
36%
Notre entreprise n’offre aucun de ces avantages estivaux.
12%
* Réponses multiples acceptées.

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Paru sur Lanouvelle.net (Le 7 mai 2019)

Accidents de travail: le Québec en retard

Accidents de travail: le Québec en retard

Quarante ans après l’adoption de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, le nombre d’accidentés et de victimes du travail a recommencé à augmenter au Québec. Si en 1979, la province était une pionnière en légiférant en la matière, elle se place aujourd’hui en queue de peloton au Canada, se désole la FTQ.

«À l’époque, le gouvernement visait à inclure progressivement certains secteurs de travail à la Loi pour minimiser l’impact sur les affaires. Mais aujourd’hui, l’intégration a stagné, ce qui fait que 80 % des travailleurs ne sont pas couverts par l’entièreté des dispositions de la loi», a dénoncé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ, qui participait dimanche à une manifestation devant l’Assemblée nationale en marge du Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail.

L’année dernière, 226 personnes sont décédées sur leur lieu de travail ou d’une maladie directement reliée à leurs conditions de travail. Encore plus inquiétant: la FTQ note une augmentation de 10 % des accidents de travail de toutes sortes depuis trois ans.

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Paru sur TVA Nouvelles (Le 28 avril l2019)

Par Étienne Paré (Agence QMI)

Devriez-vous cotiser au REER de vos employés?

Devriez-vous cotiser au REER de vos employés?

Réussir à attirer les meilleurs talents est un défi que les entreprises doivent relever avec créativité aujourd’hui. Bonifier les avantages sociaux des employés devient alors une option intéressante, particulièrement pour les petites entreprises. De plus, depuis que les cotisations des employeurs aux régimes de retraite des employés ne sont plus imposables (2012), c’est l’occasion de le faire à moindre coût. Ainsi, cotiser au REER des employés, comme dans le cas du REER+ du Fonds, permet de se démarquer, car l’entreprise peut offrir des conditions de retraite avantageuses, simplement et efficacement.

Cotiser au REER de ses employés tout en économisant

Proposer des bonis ou des augmentations salariales est une stratégie bien connue quand on veut améliorer la rétention de ses employés ou attirer la relève. Or, en offrant une solution d’épargne-retraite, comme le REER collectif, le RVER ou le REER+ par retenue sur le salaire, l’employeur peut atteindre ces objectifs tout en réduisant ses coûts.

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Paru sur InfoPresse (Le 26 avril 2019)

Par Dominique J. Favreau (FTQ)

Quand la mort frappe une PME

Quand la mort frappe une PME

Chaque année, on déplore au Québec une soixantaine d’accidents mortels au travail. L’impact est particulièrement dévastateur lorsque la tragédie frappe de petites entreprises, tissées serré et souvent démunies. Comment s’en relèvent-elles ?

Un terrible choc

Dans une PME, une mort par accident au travail frappe toujours au coeur de l’entreprise. Et de ses propriétaires.

Service de pneus C.D. a connu cette tragédie.

Aussitôt les salutations faites, il a parlé de son fils.

À travers la vitre qui sépare son petit bureau du garage, Yvon Dufour a désigné la camionnette de service blanche, portant sur une aile le numéro 33 cerclé de noir.

33 pour 33 ans.

« C’est l’âge de mon fils quand il est mort, en 2015. »

Fauché dans la force de l’âge par un cancer du cerveau, Marc-André travaillait avec son père et devait reprendre l’entreprise.

La mort d’un de ses jeunes employés dans un accident de travail, deux ans et demi plus tard, a d’autant plus bouleversé l’entrepreneur.

L’accident

Faussement bourru, souriant, solidement charpenté, Yvon Dufour est propriétaire depuis 40 ans de Service de pneus C.D.

Située dans le secteur industriel de l’arrondissement de LaSalle, la petite entreprise est spécialisée dans l’installation et la réparation de pneus pour véhicules de toutes tailles.

Le 1er février 2018, Georges avait répondu à un appel de service pour l’installation de deux pneus neufs sur une chargeuse, dans la cour du client. Pour retirer les roues, il avait soulevé le train arrière à l’aide d’un cric oléopneumatique, placé sous le différentiel au centre de l’essieu. Il avait stabilisé l’essieu en glissant deux chandelles – des supports ajustables en hauteur – à ses extrémités.

Au moment de la remise en place des roues, il a retiré les chandelles, puis s’est glissé sous la chargeuse pour actionner manuellement la soupape du cric, afin de rabaisser l’essieu à la bonne hauteur.

L’abaissement soudain a entraîné une rotation de l’essieu autour de son pivot central, déstabilisant le cric en retour. L’arrière de l’engin de 12 tonnes s’est dérobé, écrasant Georges sous son poids.

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Paru sur LaPresse.ca (Le 22 avril 2019)

Par Marc Tison

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