Archives: 3 juillet 2019

Comment Canada Goose a engagé 350 Syriens

Comment Canada Goose a engagé 350 Syriens

Parmi les milliers de réfugiés syriens qui ont fui la guerre pour s’installer au Canada, 7583 se sont établis au Québec au cours des années 2015 et 2016. Que sont-ils devenus ? Ont-ils trouvé un emploi ? La Presse a appris que plus de 350 d’entre eux travaillent actuellement dans les deux usines de Canada Goose à Montréal et à Boisbriand.

« Je suis bien ici »

Le son des machines à coudre rythme la production des célèbres manteaux en duvet d’oie. En visitant les vastes locaux des usines de Montréal et de Boisbriand, on est surpris par la propreté des lieux et la belle luminosité. Rien à voir avec les images des usines chinoises que plusieurs ont en tête. C’est dans cet environnement moderne que des centaines de Syriens ont choisi de travailler.

Selon nos informations, il y a plus de 350 employés syriens dans les deux usines québécoises.

Tout a commencé en 2017 quand Philippe Gagnon a dû recruter 500 employés pour la première usine québécoise, située à Boisbriand. Le jeune directeur d’usine s’est vite rendu compte que les canaux habituels comme Emploi Québec allaient lui donner du fil à retordre. Au cours de ses recherches, il a eu la chance de rencontrer Lina Massaad, une Syrienne qui maîtrisait la langue de Molière avec finesse. Professeure de français en Syrie, la dame de 59 ans lui a prêté main-forte. Elle organise maintenant les cours de francisation au sein de l’entreprise.

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Paru sur lapresse.ca (Le 1er juillet 2019)

Par Isabelle Dubé

L’été enfin arrivé: la CNESST veut prévenir les coups de chaleur

L’été enfin arrivé: la CNESST veut prévenir les coups de chaleur

MONTRÉAL — La fin des classes et les festivités de la Fête nationale du Québec, sous un soleil radieux, nous plongent enfin en mode estival avec des températures plus chaudes.

Plusieurs retourneront au travail après le long congé et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lance un rappel aux employeurs afin qu’ils se préparent à faire face aux canicules avant l’arrivée de la première vague de chaleur.

La CNESST demande aux entreprises, dont les employés sont soumis au travail physique à la chaleur, de se doter d’un plan d’action pour les protéger. «Cela fait partie des obligations de l’employeur», rappelle Julie Robitaille, responsable des communications à la Direction régionale de Montréal de la prévention-inspection à la CNESST, qui invite aussi les employés à bien reconnaître les symptômes d’un coup de chaleur afin d’être en mesure d’y faire face.

«Ce n’est pas à prendre à la légère, souligne Mme Robitaille en entrevue à La Presse canadienne. Parmi les premiers symptômes, on peut avoir des crampes musculaires, des frissons, des nausées, des étourdissements ou des vertiges. Si la température du corps devient plus élevée, on peut avoir de la confusion ou des pertes d’équilibre.»

En 2018, les dossiers de 49 travailleurs incommodés par la chaleur ont été traités par la CNESST, selon Mme Robitaille.

Le 4 juin dernier, la CNESST a aussi rendu publiques les conclusions de son enquête sur le décès d’un travailleur en période de canicule sur un chantier de construction à Québec. Guy Bolduc, un charpentier-menuisier pour Coffrages MR inc., avait manifesté les symptômes d’un coup de chaleur avant son décès à l’hôpital le 5 juillet 2018.

Les secteurs d’activité considérés comme à risque sont ceux de la construction, des mines et carrières, des forêts et scieries, du transport et de l’entreposage ainsi que l’industrie des aliments et boissons. Ainsi, il n’y a pas que les gens qui travaillent à l’extérieur qui sont exposés aux risques d’un coup de chaleur, mais aussi ceux qui doivent effectuer un effort physique près d’une source de chaleur.

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Paru sur journalmetro.com (Le 23 juin 2019)

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