Archives: 31 mai 2019

Le programme Vacances-Travail pour recruter aux Îles-de-la-Madeleine

Le programme Vacances-Travail pour recruter aux Îles-de-la-Madeleine

Un programme Vacances-travail du gouvernement fédéral pourrait profiter aux employeurs des Îles-de-la-Madeleine. La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine veut sensibiliser les employeurs de l’archipel à cette opportunité peu connu.
Il y a des organismes, par exemple le PVTiste, qui offrent aux jeunes voyageurs de partout dans le monde de travailler pour payer leur aventure. Ils mettent en contact les jeunes voyageurs étrangers et les entreprises des pays d’accueil.
La coordonnatrice de la Stratégie d’attractions des personnes aux Îles-de-la-Madeleine, Nathalie Cyr, invite les entreprises de l’archipel à profiter de cette opportunité pour pourvoir des postes vacants. Elle leur suggère de publier leur offre d’emploi sur le site, comme celui PVTistes.net.
Du côté des employeurs, c’est une opportunité parce que c’est une main-d’œuvre qui est mobile, qui peut rapidement se déplacer.
Nathalie Cyr, coordonnatrice, Stratégie d’attractions des personnes aux Îles-de-la-Madeleine
Chaque année, des voyageurs français viennent au pays avec un permis de travail valide d’une à deux années.
C’est le cas d’Anaïs, une jeune femme d’origine française qui a obtenu son permis de travail du programme Vacances-travail. Elle a séjourné aux Îles-de-la-Madeleine et a même décidé d’y rester. Aujourd’hui, elle compte faire une demande de résidence permanente.

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Paru sur ici.radio-canada.ca (Le 29 mai 2019)

Avec les informations de Philippe Grenier

Payer ses employés pour se rendre au travail en vélo

Payer ses employés pour se rendre au travail en vélo

Pour inciter ses employés à troquer la voiture pour le vélo, une firme de Québec a décidé de payer ses employés. Coractive Hightech, spécialisée dans la fibre optique, remet cinq dollars par jour à ceux qui pédalent entre la maison et le bureau.

Les employés reçoivent donc le montant total sur leur paie, pour chaque jour pédalé.

Lancé il y a trois semaines, le mouvement est le fruit d’une réflexion sérieuse. Il a germé dans l’esprit des membres du comité vélo, mis sur pied il y a un an.

Yann Vasseur, son responsable, dit ressentir les effets de cet incitatif sur l’humeur de ses collègues. À plus long terme, il n’a aucun doute sur les bénéfices de cette nouvelle approche.

« Pour l’entreprise, il y a un gain de productivité qui est évalué entre 4 % et 15 %. Il y a un taux d’absentéisme qui baisse de 15 % », explique ce passionné de vélo.

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Paru sur ici.radio-canada.ca (Le 24 mai 2019)

Par Hadi Hassin

Les pères prennent de plus en plus de congés parentaux

Les pères prennent de plus en plus de congés parentaux

Les pères québécois sont de plus en plus nombreux à profiter des congés parentaux. Mais dans certains milieux de travail très masculins, les jeunes papas qui s’absentent plusieurs mois pour prendre soin de bébé sont encore vus d’un drôle d’oeil.

C’est ce que révèlent des recherches qui seront présentées cette semaine au congrès de l’ACFAS. De nouvelles données en provenance du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) montrent que 70 % des pères ont réclamé un congé d’au moins une semaine en 2017, contre 56 % en 2006, la première année du régime.

« La hausse est constante depuis le début du régime et elle est significative », constate Claudia Giguère, actuaire en chef au Conseil de gestion de l’assurance parentale. La proportion des mères qui se prévalent d’un congé auprès du RQAP est de 78 %, contre 74 % en 2006. Rappelons que les parents qui ne sont pas sur le marché du travail ne peuvent réclamer de congés payés au gouvernement.

Si les pères sont plus nombreux que par le passé à prendre congé, ils s’absentent encore beaucoup moins longtemps que les femmes lors de la naissance de leur enfant. Leur congé moyen est de 9 semaines, contre 45 semaines pour les femmes.

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Paru sur lapresse.ca (Le 27 mai 2019)

Par Philippe Mercure

Apporter du cannabis au travail peut devenir une très mauvaise idée

Apporter du cannabis au travail peut devenir une très mauvaise idée

Depuis la légalisation du cannabis l’automne dernier, les travailleurs sont-ils autorisés à apporter les produits de la SQDC sur leur lieu de travail ?

Si personne ne s’offusque qu’un salarié apporte une bouteille de vin au travail en prévision d’un souper, pourquoi en serait-il autrement pour la marijuana ? Dans un cas comme dans l’autre, leur possession est actuellement légale partout au pays.

Bien que ce parallèle soit couramment tracé entre ces deux psychotropes, il faut savoir que le tandem marijuana et emploi continue de faire mauvais ménage.

Prise la main dans le pot

La directrice des ressources humaines d’un hôtel montréalais haut de gamme découvre qu’une barmaid a apporté de la marijuana dans son casier. À sa défense, l’employée rétorqua qu’elle avait tout simplement omis de retirer le sachet de son sac à main avant de se rendre au travail.

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Paru dans le Journal de Montréal (Le 22 mai 2019)

Par Sébastien Parent

Travail: des boomers fidèles, des « X » insatisfaits et des millénariaux exigeants…

Travail: des boomers fidèles, des « X » insatisfaits et des millénariaux exigeants…

Des baby-boomers heureux au travail, des «X» insatisfaits et des millénariaux exigeants… Les résultats d’une étude réalisée par la firme Léger pour le compte de la bannière de fournitures de bureau, produits technologiques et mobiliers Hamster, tend à confirmer certaines perceptions au sujet des différentes générations de travailleurs.

 

 

Selon ce sondage Web réalisé du 24 au 30 octobre 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1001 Canadiens de 18 ans et plus faisant partie de la population active et s’exprimant en français ou en anglais, les baby-boomers, c’est-à-dire les travailleurs âgés de plus de 55 ans, seraient les plus satisfaits de leur travail (89 %), mais aussi les plus engagés envers leur emploi (95 %) et les plus motivés (89 %).

 

La génération X, dont les membres ont entre 35 et 54 ans, est pour sa part surreprésentée chez les gens insatisfaits de leur travail (19 %) et est aussi la génération la moins motivée, une différence qui pourrait cependant s’expliquer par le fait que ces personnes sont dans une période de leur vie particulièrement chargée, entre des responsabilités personnelles et professionnelles accrues.

 

Quant aux millénariaux (âgés de moins de 35 ans), même s’ils sont satisfaits de leur travail, 58 % disent vouloir changer d’emploi au cours des deux prochaines années. Ils sont aussi ceux qui envisagent dans la plus grande proportion que tout autre groupe d’âge de devenir travailleurs autonomes (63 %).

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Paru sur lesoleil.com (Le 20 mai 2019)

Par Ian Bussières

La difficile rétention du travailleur expérimenté

La difficile rétention du travailleur expérimenté

Retenir le travailleur expérimenté n’est pas chose facile. Les entreprises éprouvent encore de la difficulté à prendre leur responsabilité face à une réalité démographique exacerbant une problématique de pénurie de main-d’œuvre. Même Québec, en tant qu’employeur, emprunte au double discours.

Les dernières données demeurent éloquentes. Statistique Canada indiquait vendredi que le taux de chômage est tombé sous les 5 % à 4,9 % en avril au Québec — contre 6 % en Ontario, soit le taux le plus faible depuis que l’agence fédérale collige l’information, en 1976. Il est descendu à 5,1 % à Montréal, à 3,3 % à Québec, confirmant une fois de plus que « le bassin de travailleurs ne cesse de rétrécir », a commenté Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins. « Au Québec, la population des 15-64 ans n’augmente presque plus, alors que l’Ontario continue à avoir une bonne croissance, avec une structure d’âge différente et une immigration beaucoup plus importante. »

La part des personnes de moins de 60 ans qui ont quitté le marché du travail est passée à 27% en 2018, comparativement à 43% en 2009.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, disait donc partir en campagne cette semaine auprès des retraités et des travailleurs dits expérimentés pour les inviter à revenir sur le marché du travail ou à y rester plus longtemps. Avec sa Grande corvée 2.0, il pointait en direction des employeurs, les invitant à améliorer les emplois et les diverses conditions offertes, incluant les salaires et autres avantages sociaux. Une réponse est venue le lendemain de la Fédération des chambres de commerce du Québec qui, étude en main publiée en novembre, faisait l’apologie des subventions et d’un report de l’âge de la retraite. Reprenant l’une des conclusions du rapport d’une soixantaine de pages daté du 21 novembre dernier, on est revenu sur un élément de la solution consistant à « envisager de repousser l’âge de la retraite afin que le Québec s’arrime aux autres pays membres de l’OCDE. La majorité des pays préconise 67 ans. Ainsi, il faudrait repousser l’âge d’admissibilité à la rente anticipée du RRQ en conséquence ».

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Paru sur ledevoir.com (Le 16 mai 2019)

Par Gérard Bérubé

Vers une certification « famille-travail »

Vers une certification « famille-travail »

Un travailleur sur deux (55 %) changerait d’emploi si on lui promettait des conditions visant un meilleur équilibre entre le travail et famille. Devant ce fait, les entreprises qui tentent d’attirer des candidats pourront désormais brandir une nouvelle arme de séduction : un sceau certifiant qu’elles reconnaissent l’importance de la conciliation entre le boulot et la maison.

C’est du moins le pari que fait le Réseau pour un Québec Famille (RPQF), qui a lancé hier son programme de reconnaissance de la conciliation famille-travail. Concrètement, les entreprises qui voudront recevoir cette certification devront prouver qu’elles ont mis en place, après consultation des employés, des mesures pour faciliter la vie de leur personnel. Télétravail, remboursement des frais de garde pour les heures supplémentaires ou flexibilité dans le choix des vacances ne sont que quelques exemples d’initiatives qui permettent de se voir attribuer un sceau, qui sera décerné par le RPQF pour une période d’un an. Le programme entrera en vigueur en septembre.

« On a décidé de transformer la crise de la main-d’oeuvre en opportunité », a expliqué en entrevue Marie Rhéaume, directrice générale du RPQF. Elle estime que cette certification pourrait permettre aux entreprises qui font face à une pénurie de travailleurs de se distinguer par rapport aux autres.

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Paru sur Lapresse.ca (Le 14 mai 2019)

Par Nathaëlle Morissette

Les oubliés du plein-emploi

Les oubliés du plein-emploi

Avec un taux de chômage historiquement bas, les sans-emploi n’ont jamais été aussi convoités au Québec. Pourtant, des dizaines de milliers de prestataires de l’aide sociale et de petits salariés peinent encore à joindre les deux bouts. Portrait des oubliés du plein-emploi.

Jeudi matin, des centaines de personnes faisaient la file devant la banque alimentaire La Bouchée généreuse, à Québec, pour recevoir des produits de subsistance. Quand on demande au directeur, Pierre Gravel, s’il perçoit des impacts positifs de la vitalité économique, il se crispe. « Nous autres, ça augmente tout le temps ! C’est beau de dire que le chômage baisse, mais les gens n’arrivent pas ! On a 500, 550 familles toutes les semaines. »

À la Maison Lauberivière non plus, un refuge de la Vieille Capitale, on ne sent pas trop les effets « positifs » de la rareté de la main-doeuvre. « Je n’ai jamais refusé autant de gens en hébergement, explique le directeur, Éric Boulay. Encore hier, quatre hommes [se sont présentés]. Depuis deux, trois ans, l’itinérance a explosé. »

Les données sur l’emploi sont pourtant plus que positives. En 10 ans, le taux de chômage a dégringolé de 3,9 points de pourcentage, passant de 8,8 % (mars 2009) à 4,9 % (avril 2019). La pauvreté, elle, a reculé moins vite. À peu près à la même période, le taux d’assistance sociale a fléchi seulement de 1,8 point de pourcentage (de 7,4 % à 5,6 % entre février 2009 et février 2019).
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Paru sur Ledevoir.com (Le 11 mai 2019)
Par Isabelle Porter et Marco Bélair-Cirino
Le billet du médecin de plus en plus réclamé par les employeurs

Le billet du médecin de plus en plus réclamé par les employeurs

Les employeurs exigent de plus en plus fréquemment des certificats médicaux lorsque des employés s’absentent quelques jours parce qu’ils sont malades. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) pense qu’il faut freiner cette épidémie, qui engorge inutilement le réseau de la santé.

Élise Sasseville est médecin de famille depuis 20 ans. Elle a constaté qu’un nombre croissant de patients venaient la consulter pour obtenir un certificat médical réclamé par leur employeur après quelques jours d’absence au travail pour cause de maladie.

Un patient qui a un rhume depuis 24 heures n’a probablement pas besoin de voir un médecin, quant à moi. On sait tous qu’on doit prendre du repos, bien s’hydrater, puis attendre que ça passe.

La Dre Élise Sasseville

« Un patient qui est obligé de consulter parce que son employeur va exiger un certificat médical va prendre la place d’un patient qui a peut-être un problème un peu plus grave », ajoute-t-elle.

Des patients se retrouvent donc dans la salle d’attente de sa clinique sans raison valable. « Ils disséminent leurs petits virus dans notre salle d’attente. On a des enfants, on a des personnes âgées, on a des personnes vulnérables qui sont sensibles à tout ça. Ce n’est pas idéal », estime la Dre Sasseville.

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Paru sur Ici.radio-canada.ca (Le 11 mai 2019)

Par Olivier Bachand

Le salarié peut-il vraiment choisir ses dates de vacances?

Le salarié peut-il vraiment choisir ses dates de vacances?

En attendant impatiemment le retour de l’été, vous songez déjà à votre prochaine destination voyage ou à la planification de vos vacances en famille ? Attention, l’employeur pourrait sélectionner les dates à votre place, ce qui risque de faire tomber vos rêves à l’eau.

En effet, réussir à coordonner ses dates de vacances avec celles de son partenaire de vie ou encore obtenir les mêmes journées qu’une aubaine sans pareille sur les billets d’avion peut parfois s’avérer une mission impossible, voire une source d’angoisse.

Quelles sont alors les règles encadrant l’approbation des semaines de vacances ?

L’ancienneté

Si le salarié est syndiqué, la solution est relativement simple. La très grande majorité des conventions collectives stipulent que l’attribution des vacances s’effectue selon la règle de l’ancienneté.

C’est donc dire que le salarié le plus ancien a la priorité pour choisir ses dates de vacances, et ainsi de suite jusqu’au salarié le moins ancien. Cette règle s’appliquera habituellement par département, mais cela n’est pas toujours le cas.

En milieu non syndiqué, aucune règle particulière n’encadre l’ordre dans lequel les employés fixeront leurs dates de vacances. Pour des bonnes pratiques en gestion des ressources humaines, les employeurs permettront normalement aux employés comptant le plus d’années de service de choisir leurs vacances en premier, bien qu’ils ne soient pas obligés de suivre cette règle.

Au choix de l’employeur

Pire encore, dans ce dernier scénario, l’employeur pourrait légalement imposer des dates au salarié et ainsi choisir le moment où il prendra ses vacances ! Contrairement à ce que plusieurs pensent, le choix des dates de vacances n’appartient donc pas nécessairement au salarié.

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Paru au Journal de Montréal (Le 8 mai 2019)

Par Sébastien Parent

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