Archives: 29 avril 2019

Accidents de travail: le Québec en retard

Accidents de travail: le Québec en retard

Quarante ans après l’adoption de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, le nombre d’accidentés et de victimes du travail a recommencé à augmenter au Québec. Si en 1979, la province était une pionnière en légiférant en la matière, elle se place aujourd’hui en queue de peloton au Canada, se désole la FTQ.

«À l’époque, le gouvernement visait à inclure progressivement certains secteurs de travail à la Loi pour minimiser l’impact sur les affaires. Mais aujourd’hui, l’intégration a stagné, ce qui fait que 80 % des travailleurs ne sont pas couverts par l’entièreté des dispositions de la loi», a dénoncé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ, qui participait dimanche à une manifestation devant l’Assemblée nationale en marge du Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail.

L’année dernière, 226 personnes sont décédées sur leur lieu de travail ou d’une maladie directement reliée à leurs conditions de travail. Encore plus inquiétant: la FTQ note une augmentation de 10 % des accidents de travail de toutes sortes depuis trois ans.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru sur TVA Nouvelles (Le 28 avril l2019)

Par Étienne Paré (Agence QMI)

Devriez-vous cotiser au REER de vos employés?

Devriez-vous cotiser au REER de vos employés?

Réussir à attirer les meilleurs talents est un défi que les entreprises doivent relever avec créativité aujourd’hui. Bonifier les avantages sociaux des employés devient alors une option intéressante, particulièrement pour les petites entreprises. De plus, depuis que les cotisations des employeurs aux régimes de retraite des employés ne sont plus imposables (2012), c’est l’occasion de le faire à moindre coût. Ainsi, cotiser au REER des employés, comme dans le cas du REER+ du Fonds, permet de se démarquer, car l’entreprise peut offrir des conditions de retraite avantageuses, simplement et efficacement.

Cotiser au REER de ses employés tout en économisant

Proposer des bonis ou des augmentations salariales est une stratégie bien connue quand on veut améliorer la rétention de ses employés ou attirer la relève. Or, en offrant une solution d’épargne-retraite, comme le REER collectif, le RVER ou le REER+ par retenue sur le salaire, l’employeur peut atteindre ces objectifs tout en réduisant ses coûts.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru sur InfoPresse (Le 26 avril 2019)

Par Dominique J. Favreau (FTQ)

Quand la mort frappe une PME

Quand la mort frappe une PME

Chaque année, on déplore au Québec une soixantaine d’accidents mortels au travail. L’impact est particulièrement dévastateur lorsque la tragédie frappe de petites entreprises, tissées serré et souvent démunies. Comment s’en relèvent-elles ?

Un terrible choc

Dans une PME, une mort par accident au travail frappe toujours au coeur de l’entreprise. Et de ses propriétaires.

Service de pneus C.D. a connu cette tragédie.

Aussitôt les salutations faites, il a parlé de son fils.

À travers la vitre qui sépare son petit bureau du garage, Yvon Dufour a désigné la camionnette de service blanche, portant sur une aile le numéro 33 cerclé de noir.

33 pour 33 ans.

« C’est l’âge de mon fils quand il est mort, en 2015. »

Fauché dans la force de l’âge par un cancer du cerveau, Marc-André travaillait avec son père et devait reprendre l’entreprise.

La mort d’un de ses jeunes employés dans un accident de travail, deux ans et demi plus tard, a d’autant plus bouleversé l’entrepreneur.

L’accident

Faussement bourru, souriant, solidement charpenté, Yvon Dufour est propriétaire depuis 40 ans de Service de pneus C.D.

Située dans le secteur industriel de l’arrondissement de LaSalle, la petite entreprise est spécialisée dans l’installation et la réparation de pneus pour véhicules de toutes tailles.

Le 1er février 2018, Georges avait répondu à un appel de service pour l’installation de deux pneus neufs sur une chargeuse, dans la cour du client. Pour retirer les roues, il avait soulevé le train arrière à l’aide d’un cric oléopneumatique, placé sous le différentiel au centre de l’essieu. Il avait stabilisé l’essieu en glissant deux chandelles – des supports ajustables en hauteur – à ses extrémités.

Au moment de la remise en place des roues, il a retiré les chandelles, puis s’est glissé sous la chargeuse pour actionner manuellement la soupape du cric, afin de rabaisser l’essieu à la bonne hauteur.

L’abaissement soudain a entraîné une rotation de l’essieu autour de son pivot central, déstabilisant le cric en retour. L’arrière de l’engin de 12 tonnes s’est dérobé, écrasant Georges sous son poids.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru sur LaPresse.ca (Le 22 avril 2019)

Par Marc Tison

Les québécois doivent s’attaquer à leur productivité, dit le patron de la BDC

Les québécois doivent s’attaquer à leur productivité, dit le patron de la BDC

De Québec à Vancouver, les PME canadiennes font face à plusieurs défis, mais le plus criant est de loin celui de la productivité, affirme le président et chef de la direction de la Banque de développement du Canada (BDC), Michael Denham.

 

«L’enjeu numéro un est la productivité. Je ne dis pas qu’on a un problème de productivité, mais c’est toujours important», a déclaré le patron de la société d’État ce lundi en marge d’une allocution prononcée devant le Cercle canadien de Montréal.

 

La productivité mesure la quantité et la valeur de PIB produites dans une heure de travail par un employé. Elle n’a donc aucun lien avec la quantité d’heures travaillées dans une semaine.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru dans Les Affaires (Le 15 avril 2019)

Par François Normand

Un outil en ligne gratuit pour aider les travailleurs de nuit à mieux gérer leur sommeil

Un outil en ligne gratuit pour aider les travailleurs de nuit à mieux gérer leur sommeil

La professeure Marie Dumont, de l’UdeM, lance un outil en ligne gratuit destiné aux travailleurs de nuit pour les aider à mieux gérer leur sommeil. Il repose sur ses 30 ans de recherche sur le sujet.

Plus du tiers de la population active au Québec – une personne sur trois! – travaille de nuit ou selon un horaire qui la chevauche; ces salariés sont nombreux à éprouver des difficultés à bien dormir ou à souffrir d’insomnie. Or, ils ne disposent que de peu de moyens reposant sur la science pour améliorer la qualité de leur sommeil.

À quelques semaines de la retraite, la professeure et chercheuse Marie Dumont fait un legs important issu des recherches qu’elle a menées au cours des 30 dernières années: elle lance «Mieux vivre le travail de nuit», un outil interactif en ligne visant à faciliter la récupération des travailleurs de nuit en fonction de leur situation personnelle.

Paru sur udemnouvelles (Le 5 avril 2019)
Par Martin Lasalle
83 000 $ à un travailleur agricole mexicain lésé

83 000 $ à un travailleur agricole mexicain lésé

Un travailleur agricole mexicain vient de se voir accorder une somme de plus de 83 000 $ par le Tribunal administratif du travail, parce qu’il n’avait pas été rappelé à la ferme, après avoir été victime d’un accident du travail.

Le travailleur, Joaquin Trejo Gutierrez, venait du Mexique et travaillait pour l’employeur, Les Fermes Denis Lauzon et fils, depuis la saison 2006. C’est au cours de l’été 2015 qu’il s’était blessé au dos en travaillant, souffrant d’une entorse lombaire aiguë sévère.

Il avait quitté le Québec pour retourner au Mexique le 22 octobre. Il croyait alors être rappelé chez l’employeur en mars, l’année suivante, comme c’était le cas chaque année. Mais l’employeur, en novembre, avait indiqué sur le formulaire transmis au gouvernement qu’il ne serait pas de retour pour travailler à sa ferme en 2016.

C’est en juin 2016 que M. Gutierrez avait appris, d’un autre travailleur agricole qui était déjà présent sur la ferme, qu’il ne serait finalement pas rappelé. M. Gutierrez avait alors déposé sa plainte évoquant un «congédiement sans cause juste et suffisante».

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru dans Le Soleil (Le 8 avril 2019)

Par La Presse Canadienne

Blessure au travail… après le travail

Blessure au travail… après le travail

Micheline Pellerin travaillait comme hôtesse pour Les Rôtisseries St-Hubert de Magog lorsqu’elle a chuté sur la glace alors qu’elle se rendait à sa voiture après sa journée de travail, en mars 2017.

La femme dans la cinquantaine, qui habite maintenant Saint-Antonin, près de Rivière-du-Loup, s’est fracturé la cheville.

Une juge du Tribunal administratif du travail a conclu récemment qu’il s’agissait bel et bien d’une chute survenue « à l’occasion du travail », parce que c’est arrivé quelques minutes après son départ suivant la fin de son quart de travail, sur le stationnement de celui qui l’emploie.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru dans le Journal de Québec (Le 1er avril 2019)

Par Stéphanie Gendron

Compétences de la main-d’oeuvre – Bilan et réflexions sur l’application de la Loi

Compétences de la main-d’oeuvre – Bilan et réflexions sur l’application de la Loi

(LCP) Compte tenu du contexte socioéconomique actuel, la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre « reste un instrument pertinent pour favoriser pleinement l’essor des compétences de la main-d’oeuvre québécoise », selon un rapport sur sa mise en oeuvre qui couvre la période 2013-2018.

« Pour consolider et améliorer les résultats d’application de ce levier, il importera de disposer d’une meilleure compréhension des besoins en matière de développement des compétences et de déployer des efforts accrus de valorisation, d’accompagnement et de soutien des entreprises en matière de formation continue en emploi », peut-on y lire en conclusion.

Cliquer ici pour lire tout l’article

Paru sur le Courrier parlementaire (Le 2 avril 2019)

Go Top