Le Canada doit ouvrir grand les portes aux migrants peu qualifiés, car nous en avons cruellement besoin, clament les entreprises. Parmi les solutions qu’elles proposent : offrir la résidence permanente aux travailleurs étrangers temporaires.
« Un baccalauréat en sociologie d’une université étrangère ne va pas nécessairement combler le besoin de main-d’oeuvre d’une usine qui produit des salades en région », lance Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
La pénurie de travailleurs non qualifiés est criante, rappelle Mme Hébert. « Au moment où on se parle, on a des usines, des manufacturiers partout au pays qui doivent refuser des contrats parce qu’ils n’ont pas les manoeuvres pour opérer la machinerie. On a des restaurateurs qui doivent fermer leur restaurant quelques jours par semaine parce qu’ils n’ont pas le personnel suffisant pour servir leurs clients. On a des établissements d’hébergement qui fonctionnent seulement à 50 % de leurs capacités […], n’ayant pas de personnel suffisant pour suffire à la tâche. »
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Paru sur ici.radio-canada.ca (Le 16 novembre 2018)
Par Danielle Beaudoin