La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est l’organisme auquel le gouvernement du Québec a confié la promotion des droits en matière de travail. Elle assure la presque totalité des travailleurs québécois, notamment par l’application de la Loi sur les normes du travail (LNT).
La LNT est d’ordre public, c’est-à-dire qu’elle a été conçue pour protéger l’intérêt général. Personne ne peut y déroger, sauf par une mesure expressément stipulée à la loi.
Plus concrètement, cela implique qu’un employeur n’a pas le droit d’offrir des conditions moins avantageuses que celles prévues à la LNT.
L’Assemblée nationale a récemment adopté de nouvelles dispositions. Certaines sont en vigueur depuis le 12 juin dernier, alors que d’autres le seront à compter du 1er janvier prochain.
Voyez en quoi consistent ces changements.
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Paru dans Le Journal de Montréal (Le 19 novembre 2018)
Par Shan Denicourt
La Pulperie de Chicoutimi fait figure de proue dans l’intégration des handicapés au Québec. Au total, 55 personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme ont fait un stage dans ce musée. Une expérience qui leur a permis d’intégrer le marché du travail.
L’institution saguenéenne est devenue le premier musée au Québec à accueillir des handicapés intellectuels dans son équipe en 2010. Aujourd’hui, 16 stagiaires sont à l’oeuvre trois jours par semaine à la Pulperie de Chicoutimi.
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Paru sur ICI Saguenay-Lac-Saint-Jean (Le 18 novembre 2018)
Par Priscilla Plamondon Lalancette
Le Canada doit ouvrir grand les portes aux migrants peu qualifiés, car nous en avons cruellement besoin, clament les entreprises. Parmi les solutions qu’elles proposent : offrir la résidence permanente aux travailleurs étrangers temporaires.
« Un baccalauréat en sociologie d’une université étrangère ne va pas nécessairement combler le besoin de main-d’oeuvre d’une usine qui produit des salades en région », lance Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
La pénurie de travailleurs non qualifiés est criante, rappelle Mme Hébert. « Au moment où on se parle, on a des usines, des manufacturiers partout au pays qui doivent refuser des contrats parce qu’ils n’ont pas les manoeuvres pour opérer la machinerie. On a des restaurateurs qui doivent fermer leur restaurant quelques jours par semaine parce qu’ils n’ont pas le personnel suffisant pour servir leurs clients. On a des établissements d’hébergement qui fonctionnent seulement à 50 % de leurs capacités […], n’ayant pas de personnel suffisant pour suffire à la tâche. »
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Paru sur ici.radio-canada.ca (Le 16 novembre 2018)
Par Danielle Beaudoin
Des avocats veulent que les victimes ne soient pas seules à porter le fardeau de dénoncer le harcèlement – dont le harcèlement sexuel – et les agressions en milieu de travail : il faut que les témoins puissent aussi pouvoir le faire et que l’employeur soit obligé d’enquêter dans ces cas-là aussi, suggèrent-ils.
Pour y arriver, ils recommandent notamment d’inscrire ces suggestions – noir sur blanc – dans les règlements devant accompagner la nouvelle mouture du Code canadien du travail.
Il devrait être la responsabilité de tout le monde de prévenir et de dénoncer le harcèlement, fait valoir l’avocate Gail Gatchalian, spécialisée en droit du travail et associée au cabinet Pink Larkin, dans son bureau de Halifax.
Il y a déjà tellement de barrières qui empêchent les victimes de dénoncer. Mme Gatchalian cite ici l’inégalité de pouvoir souvent énorme entre la victime et l’agresseur, la tendance des victimes à se blâmer pour ce qui est arrivé et enfin la crainte de représailles. Peu dénoncent, déplore-t-elle.
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Paru sur La Presse.ca (Le 18 novembre 2018)
Par Stéphanie Marin (La Presse Canadienne)